Le complexe du corn flakes

Tout mon labeur touche enfin son but.
Toutes mes heures de travail de nuit, à gribouiller sans repos, toutes ces heures sup' payées au seul tarif de la fatigue et de la sueur, qui me voyaient hérmetique au monde exterieur, insensible aux douleurs lancinantes du froid et de la faim, inéxorablement penché au dessus de mon parchemin seulement éclairé par la vacillante lueur d'une bougie à moitié consumée, et dont l'arrêt, faute de cire, était synonyme de la fin du temps imparti au dessin, puisqu'il faut bien l'admettre, avant ce juteux contrat, je vivais dans un endroit qui au vu des normes sanitaires, aurait fait fuire toute forme de vie autre que la vermine, les rats, et les champignons...Tout mon art, disais-je, qui jusqu'à présent ne reposait sur aucune autre forme de reconnaissance, que ma foi indicible, en mon propre travail, tout ce turbin, donc, se trouve enfin récompensé, sacralisé, bref, la méga consécration (à moi le fric !).
Par ici la gloire, symbole pour certains de fric plein les poches, et nanas plein les Porsches, et pour moi d'electricité et de dératisation. Et si ça marche vraiment, j'irai me faire soigner mes caries et enlever mes morpions.
Je vous avais déjà parlé précedemment de la publication d'une série de comis sur Procrastinator. Et bien, voici la série consacrée à Perfection Man. Il s'agit d'un spin off de Procrastinator, et qui, bien que présent dans de nombreux cross overs, aura sa propre série... (si c'est pas bon ça !) Désolé de vous imposer ces barbarismes langagiers, mais faudra vous y faire, je bosse désormais pour les ricains.
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